Je vais bien, ne t'en fais pas d'Olivier Adam

Olivier Adam est né en 1974.

Ses romans sont nourris des lieux qu'il a fréquenté : la banlieue parisienne de son enfance, le quartier de Pigalle où il a habité, la Bretagne où il réside actuellement.

Je vais bien, ne t'en fais pas est son premier roman paru en 2000. Il y aborde des thèmes de prédilection qui reviendront dans ses romans futurs : les tourments de l'adolescence, le besoin d'amour, les tentatives de fuite du quotidien, le désespoir.

Je vais bien, ne t'en fais pas a été adapté au cinéma en 2006 par Philippe Loiret. Olivier Adam a d'ailleurs participé à l'élaboration du scénario. Le rôle principal de Claire alias Lili dans le film, est tenu par Mélanie Laurent.      

Résumé - Impressions :

Avant de prendre son service au Shopi à Paris, Claire prend une tasse de café à la brasserie du coin. Elle feuillette Libé, surtout la page des annonces, celle qu'ils lisaient toujours ensemble elle et son frère Loïc. Elle est l'aînée de deux ans mais Loïc était déjà très mature et la conseillait fréquemment voire toujours.

Les jours se succèdent jusqu'aux vacances de Claire : une semaine de vacances où elle rend visite à ses parents. Là, une autre lettre de Loïc l'attend, Loïc qui a disparu depuis deux ans sans laisser d'adresse, à la suite d'une dispute avec son père...

Olivier Adam nous décrit Claire comme une jeune fille désemparée, perdue, à la dérive. Son guide, son pilier dans la vie a disparu du jour au lendemain. Dès lors, ses rencontres avec les gens et surtout les hommes sont basées sur des malentendus, ne pouvant lui apporter l'affection qu'elle cherche, la sécurité qu'elle n'a plus. 

Bien sûr l'intrigue de l'histoire nous révèlera le mystère qui plane sur la disparition de Loïc et nous interrogera sur le mensonge par amour. Faut-il cacher la vérité même si elle est douloureuse ? Telle est la question qui sous-tend tout le livre.  

Pour aller plus loin :

A l'ouest

Passer l'hiver

Falaises

A l'abri de rien

Des vents contraires

La messe anniversaire

Comme les doigts de la main